(divertir ou périr)
Création printemps 2018
4 performances en espace public pour 4 comédiennes.
Durée : 10-15 minutes par performances
Ce projet est né de l’impulsion de célébrer les Arts de la Rue, ses audaces, ses engagements, ses aspirations. Il y a 40 ans (re)naissait le (re)nouveau Théâtre de Rue. Les artistes qui prendront la rue n’auront aucune limite à leurs rêves : mélangeant théâtre, danse, cirque, performance et poésie. L’espace public appartient à tous, la place de l’Art est partout, l’artiste peut et doit s’exprimer où il veut, comme il veut, quand il veut…
Mais depuis quelques années souffle en France un air de conservatisme, de politiquement correct, de moralisme conformiste. On n’ose plus déranger, on ne veut pas offenser, on évite les conflits : nous entrons dans une ère aseptisée de bonne conscience. L’âme se languit de la conformité, se laisse apprivoiser.
Les Arts de la rue ne sont pas exempts de cette régression sociétale ; nombreux sont les programmateurs, artistes et autres institutions à se plaindre d’une standardisation de notre milieu : les budgets de la culture se réduisent, les programmations s’appauvrissent, ainsi que les propositions des créateurs.
C’est un Trou Noir où s’engouffrent tous les espoirs et combats de ceux qui ont créé les Arts de la Rue… Mais également l’Art en général, la liberté d’expression, la liberté de penser, la liberté de critiquer…
La rue est la solution. Le seul moyen de toucher un public riche dans sa diversité et dans ses différences. L’espace public doit rester un espace d’échange, de communication, de liberté. Il faut que les propositions artistiques des Arts de la rue soient variées, aventureuses, pertinentes : il en faut pour tous les goûts. Accepter les diversités culturelles c’est accepter la diversité humaine ; accepter la diversité de notre société, c’est accepter nos différences afin d’en faire une force.